Blog de voyage en Inde. Trois semaines au Rajasthan. Ja�pur, Jodhpur, Uda�pur, Jaisalmer, Pushkar... Vid�os, photos, cartes, r�cit de voyage.

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vendredi 28 février 2003

Cinq ans après...


3 semaines en Inde : l'itinéraire



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jeudi 27 février 2003

Delhi, c'est fini


035_33-1.JPGNous retrouvons Aadil qui vient nous chercher à l'hôtel. Nous sommes content de le revoir. Il nous emmène à l'agence de Connaught Place où nous prenons de nouveau place dans le minuscule bureau du patron. Pappu est là également et nous nous saluons chaleureusement. Il souhaite nous inviter à diner chez lui, mais comme Aadil veut rester à nos côtés, nous sentons que cela ne va pas être possible.

Nous avions prévu initialement d'aller visiter le National museum, mais la matinée va devenir un parcours du combattant administratif. Pappu nous déclare qu'il est nécessaire de vérifier et reconfirmer la confirmation de notre vol de retour vers Paris. Nous passons ainsi des heures à essayer de trouver les bureaux de Delta airlines à Delhi, qui visblement ne sont plus à l'adresse indiquée. Nous allons de bureaux en bureaux, d'immeubles en immeubles. Finalement nous trouvons la bonne adresse. Et là surpise, si mon vol est bien confirmé, celui d'Hélène a été annulé !?!

Je fais donc mes adieux à Hélène, qui reste à Delhi, et je rentre en France seul où je trouve une nouvelle femme avec qui je me marie. J'apprends entre temps qu'Hélène est obligée de se prostituer dans les bas-fonds de Delhi...

En fait, à force de pourparlers, Pappu fait réenregistrer Hélène sur le même vol que le mien et nous partons soulagés, après quelques instants d'angoisse.

Nous allons déjeuner dans un bon restaurant et en sortant, je fais le malin avec un charmeur de serpents pour me faire prendre en photos par Hélène.

L'après-midi, visite du National Museum puis direction le Fort Rouge, qui est fermé au public. Nous nous rabattons sur le Palika market, sur Connaught Palace... qui est également fermé. Finalement, nous décidons de profiter du soleil et nous allongeons sur l'herbe d'un parc, à proximité d'un vaste chantier de construction du metro.

Un nettoyeur d'oreilles vient nous propose ses services "guili-guili". Pour nous convaincre, il nous montre un petit carnet où figurent des témoignages de toursies français qui assurent que c'est un très bon nettoyeur d'oreilles. Et en plus ça ne coûte que 800 roupies !

Le soir nous envisageons d'aller une nouvelle fois au cinéma. Nous proposons à Aadil et Pappu de nous acconpagner. Mais visiblement ca ne gaze pas trop entre eux deux. Finalement Pappu nous emmène dîner chez lui, avec sa famille. Nous retrouvons sa femme, son jeune garçon et sa petite fille. Hélène participe à la préparation du repas en écossant des petits pois. Je filme la petite fille de Pappu qui danse devant mon camescope. La soirée est sympathique et chaleureuse.

Puis vient le moment du départ pour l'aéroport. Sur la route je suis malade et demande de nous arrêter. Je vais vomir tout mon repas dans les toilettes d'une station service. Je ne sais pas si c'est la nourriture qui m'a rendu malade, ou l'émotion de la fin de notre voyage. Les adieux avec Pappu sont émouvants. Nous tombons dans les bras l'un de l'autre.

Petit soucis au passage de la douane à l'aéroport. Hélène a gardé sur elle son canif. Du coup fouille au corps complète et débalage des bagages. Nous arrivons quand même à prendre notre avion, sur Air France, la tête pleine d'images, de sons et d'odeurs.

Depuis, nous avons perdu le contact avec Pappu, qui n'a jamais répondu à nos mails. J'ai découvert par hasard une photo de lui dans un journal américain : le USA today.

Aadli continue à correspondre avec nous une a deux fois par an, espérant que nous retournerons en Inde, ou que nous lui envoyons des amis.

mercredi 26 février 2003

Repartis pour Delhi


Après une nuit difficile pour Marc, qui a attrapé un bon rhume, nous rentrons à Delhi en début de matinée. Juste au moment de partir, le directeur de l'hôtel vient nous trouver et revient à la charge pour son site internet. Marc lui fait part de ses remarques et propose de traduire son site en français. Il nous fait alors visiter la chambre la plus chère de l'hôtel, entièrement peinte façon haveli, et couverte de miroirs. Elle est souvent utilisée pour des nuits de noce, nous confie t-il.

La route vers Delhi sera tout d'abord impratiquable dans le Shekawati, petites routes défoncées et pas toujours goudronnées qui traversent les villages. Ensuite nous roulons à vive allure sur l'autoroute qui relie Jaïpur à Delhi. Nous abordons cette portion de trajet avec appréhension, le Routard témoignant des nombreux accidents qui parsèment cette route. Finalement la circulation est fluide et tranquille. Arrivés dans la banlieue de Delhi, nous avons le droit aux embouteillages.

Nous logeons au Bill Palace Hôtel. Une bonne douche, un club sandwich, et nous partons à pieds visiter le quartier de Karol Bagh. Nous faisons l'erreur d'entrer dans un magasin de grande marque, d'où ne ressortirons pas les mains vides (deux ensemble pour moi et deux chemises pour Marc). Nous sommes étonnés de voir les indiens s'adresser aux vendeurs en anglais. Visiblement le signe distinctif des classes aisées. Un peu plus loin dans une boutique nous trouvons le CD de Kushi, le film que nous avons vu à Jaïpur.

mardi 25 février 2003

Havelis à gogo


Sunil nous emmène chercher le patron de l'hôtel, qui possède l'autre hôtel de Jhunjhunu. Il va nous servir de guide officiel pour la matinée. Visite d'un mosquée, d'une école coranique puis départ pour Rawalgarh, une des plus belles villes du Shekawati. Le directeur de l'hôtel nous emmène à travers les méandres de vieilles bâtisses pour découvrir une toute petite pièce sombre, sans fenêtres, couvertes de peintures. Nous les admirons à la lumière d'une lampe à huile, qui se reflète sur les nombreux petits miroirs incrustés dans le mur. Nous allons ensuite visiter une haveli entièrement restaurée, transformée en école : "Padar School haveli". Tous les murs du bâtiment ont été repeint et certaines pièces servent de musée. Sont exposés des instruments de musique, habits de mariage, bijoux, miniatures... Le directeur de l'école nous explique tout cela dans un anglais au fort accent indien difficilement compréhensible. Polis, nous aquiessons poliment à ses remarques par des "yes, yes".

La piscine du Jamuna ResortAprès-midi farniente à l'hôtel. Sunil nous a venté l'hôtel pour sa piscine, mais voilà, la piscine est vide. Nous le faisons remaruqer à un responsable de l'hôtel, qui nous rassure en nous disant qu'elle sera remplie cet après-midi. En effet la piscine est notre disposition avec son eau cristalline dans l'après-midi. Mais nous comprenons vite pourquoi elle était vide. Nous sommes les seuls clients de l'hôtel. La piscine est à nous et nous en profitons. Alors que je sors de l'eau, je me sèche au soleil en m'appuyant au muret pour voir ce qu'il y a derrière. Et là c'est la grande claque dans la figure. En contrebas, est disposée sur un terrain vague une tente couverte d'une bâche déchirée. A l'intérieur, une famille qui survit là, au milieu de détritus. Nous nous baignons dans une piscine remplie de plusieurs milliers de litres d'eau propre, et dehors, il n'ont pas d'eau du tout. Là, j'ai honte d'être un touriste occidental. Mais ce n'est pas ça qui va rendre ces gens plus heureux...

N'y tenant plus à cette fargnante dans notre prison dorée, nous partons de l'hôtel à pieds pour découvrir la campagne environnante. Nous sommes l'attraction pour les paysans que nous croisons. La journée nous semble interminable.

Le soir, pendant le dîner, Sunil nous apporte des sorties papier du site internet réalisé par le directeur de l'hôtel. Il souhaite que je fasse des remarques sur le site et lui donne des conseils, voire que je rélise un version traduite en français. C'est la contrepartie de notre visite accompagnée de ce matin.

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